Lee Jeffries le brittanique photographe des sans abri

[Gunther]

LEE JEFFRIES mène une double vie – en tant que comptable à plein temps près de Manchester et, pendant son temps libre, en tant que PHOTOGRAPHE passionné des SANS-ABRI partout dans le monde.
Photographe autodidacte qui a commencé par prendre des photos de stock dans un magasin de vélos, sa révélation est survenue en avril 2008 lorsque, à la veille de courir le marathon de Londres, il a pris une photo au long objectif d'une jeune fille sans abri blottie dans l'embrasure d'une porte, et s'est sentie obligée de lui présenter ses excuses lorsqu'elle l'a appelé pour cela. La conversation qui en a résulté a changé non seulement son approche de la photographie ; cela a changé sa vie.
Depuis ce jour, Lee a pour mission de sensibiliser les gens aux sans-abri et de leur fournir des fonds. Son travail met en scène des gens de la rue du Royaume-Uni, d'Europe et des États-Unis qu'il fait la connaissance en vivant dans la rue avec eux, la relation entre eux lui permettant de capturer une intimité et une authenticité brûlantes dans ses portraits. Il a publié deux LIVRES de collecte de fonds acclamés par la critique, LOST ANGELS et HOMELESS, a travaillé avec l'Armée du Salut sur une campagne majeure et a fait don à des œuvres caritatives de la demi-douzaine d'appareils photo qu'il a gagnés lors de prestigieux concours d'imagerie. Il estime avoir donné des milliers de livres de son propre argent pour aider ceux qu'il photographie. Tout cela, et il est toujours « un amateur ».
Durée : 3 min 59
URL : https://www.youtube.com/watch?v=KCW7npllQc8

[Saint-Laurans]

J'ai toujours été partagé concernant Lee Jeffries.
D'un côté :
— Je ne suis pas fan du traitement qu'il applique à ses images.
— Je ne suis pas, non plus, forcément fan des gros plans de mains, sujet qui me semble rebattu et facile.
D'un autre côté :
— Ses portraits sont posés, ce qui dénote d'une vraie complicité avec ces sans-abris, ce ne sont pas des portraits volés à la va-vite.
— Son traitement est caractéristique, il y a donc une réelle signature, une unité comme dans tout travail de série qui se respecte.
— Sa démarche humaniste est plus que louable.
Y'a plus de pour que de contre !